Aimé Fernand David Césaire est né le 26 juin 1913[1] dans l'Habitation Eyma[3]. Il faisait partie d'une famille de sept enfants. Son père, Fernand Césaire, était administrateur et gérant d'une habitation à Basse-Pointe, puis après concours[4], il est nommé au bureau des impôts comme contrôleur des contributions, et sa mère, Éléonore Hermine, était couturière[5]. Son grand-père paternel, Fernand Césaire, est le premier Martiniquais à suivre les cours de l'école normale supérieure de Saint-Cloud[6],[7], il fut professeur de lettres au lycée de Saint-Pierre[8] et sa grand-mère, mamie Nini du Lorrain contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire, aptitudes qu'elle enseigna très tôt à ses petits-enfants[9].
À Paris, il côtoie d'autres étudiants noirs d'horizons différents et fréquente le salon littéraire de Paulette Nardal. Il découvre ainsi le mouvement de la Renaissance de Harlem et fait la connaissance de Claude McKay. Le jeune Aimé Césaire et son ami guyanais Léon Gontran Damas, qu’il connaît depuis la Martinique, découvrent progressivement une part refoulée de leur identité, la composante africaine, victime de l'aliénation culturelle caractérisant les sociétés coloniales de Martinique et de Guyane.
En septembre 1934, Césaire fonde, avec d’autres étudiants caribéoguyanais et africains (parmi lesquels le Guyanais Léon Gontran Damas, le Guadeloupéen Guy Tirolien, les Sénégalais Léopold Sédar Senghor et Birago Diop), le journal L'Étudiant noir. C’est dans les pages de cette revue qu’apparaîtra pour la première fois le terme de « négritude ». Ce concept, forgé par Aimé Césaire en réaction à l’oppression culturelle du système colonial français, vise à rejeter d’une part le projet français d’assimilation culturelle et à promouvoir l’Afrique et sa culture, dévalorisées par le racisme issu de l'idéologiecolonialiste.
Construit contre l'idéologie coloniale française de l'époque, le projet de la « négritude » est plus culturel que politique. Il s’agit, au-delà d’une vision partisane et raciale du monde, d’un humanisme actif et concret, à destination de tous les opprimés de la planète. Césaire déclare en effet : « Je suis de la race de ceux qu’on opprime ».
En 1937, il épouse Suzanne Roussi, avec qui il partage intérêts intellectuels et passion pour le surréalisme[12]. Également prolifique[13], bien que méconnue, elle agira aussi comme collaboratrice précieuse à la diffusion de l'œuvre de Césaire.
Pour les vacances d'été, comme il n'a pas les moyens de rentrer en Martinique ni de famille en France, son ami Petar Guberina l'invite chez lui en Croatie, en Dalmatie précisément, où il reconnaîtra dans le nom de l'île de Martiniska sa Martinique natale. Ce choc produit en lui, confiera-t-il, est à l'origine de ce long poème en prose qui deviendra le Cahier d'un retour au pays natal[14] publié en 1939.
Étudiant noir
« En 1934, avec plusieurs étudiants antillais, guyanais et africains, Aimé Césaire crée le journal « L'Étudiant noir » ». Le concept de « négritude » lui vient deux ans plus tard[15].
En 1936, son camarade et ami Léopold Sédar-Senghor lui remet la traduction de l’Histoire de la civilisation africaine de Leo Frobenius.
Pour sa dernière année à l'ENS (1938-1939), il prépare un mémoire de fin d'étude sur la poésie afro-américaine : Le Thème du Sud dans la littérature noire-américaine des États-Unis[14].
Un bref retour en Martinique
Dans sa thèse de doctorat sur les sources de l'histoire littéraire antillo-guyanaise dans laquelle il dresse un inventaire des archives concernant Aimé Césaire, Marcel Jean-Claude Louise-Alexandrine produit la preuve d’un premier « retour au pays natal », en 1936, afin, semble-t-il, de « voir des parents malades ». Il s’agit d’une lettre autographe en date du dans laquelle Aimé Césaire fait état d’un « passage de retour par anticipation » obtenu en 1931, « en tant que boursier de la Colonie et fils de fonctionnaire » et dont il demande la conversion en un « passage aller par le Paquebot “Cuba” qui quitte Fort-de-France le »[16]Cette preuve archivistique amène à relativiser les déclarations de Aimé Césaire qui s’apparentent à un discours a posteriori, élaboré par la critique césairienne de concert avec l’auteur.[réf. nécessaire]
Retour en Martinique
Ses études terminées, il rentre en Martinique en 1939 pour enseigner, avec son épouse Suzanne Roussi, au lycée Schœlcher comme professeur de lettres, particulièrement des élèves de première AA' et B1 précise Marcel Jean-Claude Louise-Alexandrine[17]. Ce sera le moment du « retour au pays natal » dira-t-il à René Depestre en au lendemain du congrès culturel de La Havane en entérinant la dimension autobiographique mise en avant par sa critique : « Je l’ai eu au moment même, dit-il. Je l’ai écrit au moment où je venais de terminer mes études et que je retournais à la Martinique. C’était les premiers contacts que je reprenais avec mon pays après dix ans d’absence, et j’étais vraiment envahi par un flot d’impressions et d’images et, en même temps, j’étais très angoissé par les perspectives martiniquaises »[18]. En effet, il avait envoyé à la revue Volontés une première version du Cahier d'un retour au pays natal publiée à l'été 1939[19].
La situation martiniquaise à la fin des années 1930 est celle d'une île en proie à une aliénation culturelle profonde, les élites privilégiant, avant tout, les références arrivant de la France, métropole coloniale. En matière de littérature, les rares ouvrages martiniquais de l'époque vont jusqu'à revêtir un exotisme de bon aloi, pastichant le regard extérieur manifeste dans les quelques livres français mentionnant la Martinique. Ce doudouisme allait nettement alimenter les clichés frappant la population martiniquaise.
C'est en réaction à cette situation que le couple Césaire, épaulé par d'autres intellectuels martiniquais comme René Ménil, Georges Gratiant et Aristide Maugée[20], fonde en 1941 la revue Tropiques. Afin de permettre « à la Martinique de se recentrer » (en italiques dans l'original), et « d’entraîner les martiniquais à la réflexion » sur leur environnement proche[21], Césaire propose à Henri Stehlé, botaniste et Directeur du Jardin d'Essais de Tivoli, de rédiger deux articles concernant la flore martiniquaise, et les histoires et légendes se rattachant aux appellations populaires des plantes (Tropiques N° 2 de 1941 et N° 10 de 1944)[22]. D'après Ursula Heise, ces articles et « les invocations césairiennes de l'écologie antillaise (ndr dans Tropiques et sa poésie) fonctionnent comme indices d'une authenticité raciale et culturelle qui se distingue de I'identité européenne et en fait s'y oppose »[22].
Alors que la Seconde Guerre mondiale provoque le blocus de la Martinique par les États-Unis (qui ne font pas confiance au régime de collaboration de Vichy), les conditions de vie sur place se dégradent. Le régime instauré par l’Amiral Robert, envoyé spécial du gouvernement de Vichy, est répressif. Dans ce contexte, la censure vise directement la revue Tropiques[23], qui paraîtra, avec difficulté, jusqu’en 1943[24].
Professeur de lettres diplômé de l'ENS et doué de qualités oratoires déjà manifestement reconnues, il est sollicité : le , il participe à une conférence organisée par Paulette Nardal et le Club féminin au profit des « œuvres de guerre ». L’année suivante, on demande sa participation au jury d’un « concours des paroles du Maréchal ». Il s’agit bien sûr du maréchal Philippe Pétain et Marcel Jean-Claude Louise-Alexandrine exprime, naturellement, sa circonspection — compte tenu de ses prises de position contre le gouvernement de Vichy au point d'affronter la censure avec son épouse Suzanne Roussi —, et émet des réserves sur son éventuelle participation. L’organe de presse d’obédience catholiqueLa Paix indique, sans en donner le détail, qu’il faisait bel et bien partie du jury[17].
Dans une lettre autobiographique du , il demande « réparation de l'injustice qui a été commise à [s]on égard » par le gouvernement de Vichy : il réclame son « reclassement » en s’appuyant sur un décret faisant valoir que les années de stage, celles qu’il aura effectuées de à , « comptent pour avancement ». Cette lettre, commente Marcel Jean-Claude Louise-Alexandrine avec une certaine retenue, « témoigne de la rigueur administrative du régime de l’Amiral Robert » en Martinique[26].
Congrès de philosophie d'Haïti
Le , accompagné de son épouse Suzanne Roussi, il s'envole pour Haïti où il est convié au congrès de philosophie de Haïti. Sa présence tient à sa « réputation » déjà acquise auprès des milieux intellectuels haïtiens comme le souligne Henri Seyrig, membre de la délégation de la France Libre aux États-Unis dans sa lettre du au gouverneur Georges Louis Ponton. Dans une perspective d'assimilation schoelcheriste et pour ainsi opposer un contre-exemple à l'eugénisme nazi, Henri Seyrig développait un racialisme évolutif, progressiste en insistant sur les fruits de la « présence française » aux Antilles : « Il me paraît très important que, dans cette réunion où des savants de pays différents vont être mis en contact avec le monde noir, la France montre par un exemple décisif ce que notre culture est parvenue à produire dans cette race. » Le , Milon de Peillon, délégué du Comité français de libération nationale (CFLN) à Haïti, renchérit en faisant valoir la dimension exemplaire de la participation du professeur de philosophie Aimé Césaire à ce congrès : « Le détachement temporaire de ma résidence de l’homme qui passe pour être le plus éminent produit de notre culture parmi nos concitoyens de race noire peut avoir de profitables conséquences pour le développement de notre influence en Haïti où elle est battue en brèche par une propagande adverse, habile et tenace[27]. » Aux yeux de l’administration française, le déplacement d'Aimé Césaire et de son épouse Suzanne Roussi s'apparente à une ambassade dans le but de susciter des sentiments francophiles dans le cœur des élites haïtiennes.
En 1945, Aimé Césaire, est élu maire de Fort-de-France. Dans la foulée, il est également élu député, mandat qu'il conservera sans interruption jusqu'en 1993. Son mandat, compte tenu de la situation économique et sociale d'une Martinique exsangue après des années de blocus et l'effondrement de l'industrie sucrière, est d'obtenir la départementalisation de la Martinique en 1946. Il s'agit là d'une revendication qui remonte aux dernières années du XIXe siècle et qui avait pris corps en 1935, année du tricentenaire du rattachement de la Martinique à la France par Belain d'Esnambuc. Peu comprise par de nombreux mouvements de gauche en Martinique proches de l'indépendantisme, à contre-courant des mouvements de libération survenant déjà en Indochine, en Inde ou au Maghreb, cette mesure vise, selon Césaire, à lutter contre l'emprise béké sur la politique martiniquaise, son clientélisme, sa corruption et le conservatisme structurel qui s'y attache. C'est, selon Césaire, par mesure d'assainissement, de modernisation, et pour permettre le développement économique et social de la Martinique, que le jeune député prend cette décision[réf. nécessaire].
Il adhère au PCF en pour « travailler à la construction d'un système fondé sur le droit à la dignité de tous les hommes sans distinction d'origine, de religion et de couleur » comme il l'explique dans la brochure Pourquoi je suis communiste[11]. En 1947, Césaire crée avec Alioune Diop la revue Présence africaine. En 1948 paraît l'Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, préfacée par Jean-Paul Sartre, qui consacre le mouvement de la « négritude ».
« Oui, il vaudrait la peine d'étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d'Hitler et de l'hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle qu'il porte en lui un Hitler qui s'ignore, qu'Hitler l'habite, qu'Hitler est son démon, que s'il le vitupère, c'est par manque de logique, et qu'au fond, ce qu'il ne pardonne pas à Hitler, ce n'est pas le crime en soi, le crime contre l'homme, ce n'est pas l'humiliation de l'homme en soi, c'est le crime contre l'homme blanc, c'est l'humiliation contre l'homme blanc, et d'avoir appliqué à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu'ici que les arabes d'Algérie, les coolies de l'Inde et les nègres d'Afrique [...] »
En 1951, Aimé Césaire participe à l'accueil triomphal du retour en Martinique des « 16 de Basse-Pointe », ville dont il est aussi originaire. Puis, devant l'impossibilité pour les 16 d'être réembauchés dans les plantations de Basse-Pointe où leurs familles sont mises à l'écart, Aimé Césaire leur propose d'intégrer les services municipaux de Fort-de-France, commune qu'il administre[28].
Le , Aimé Césaire vote la loi dépénalisant l'avortement dite « loi Veil »[31].
En 1966, Césaire est le vice-président du Festival mondial des arts nègres à Dakar. Dans son allocution, il estime cependant que le mot « négritude » risque de devenir une « notion de divisions » lorsqu’il n'est pas remis dans son contexte historique des années 1930 et 1940[32].
Aimé Césaire reste maire de Fort-de-France jusqu'en 2001. Le développement de la préfecture de la Martinique depuis la Seconde Guerre mondiale est caractérisé par un exode rural massif, provoqué par le déclin de l'industriesucrière et l'explosion démographique créée par l'amélioration des conditions sanitaires de la population. L'émergence de quartiers populaires constituant une base électorale stable pour le PPM, et la création d'emplois pléthoriques à la mairie de Fort-de-France furent les solutions trouvées pour parer à court terme aux urgences sociales de l'époque.
La politique culturelle d'Aimé Césaire est incarnée par sa volonté de mettre la culture à la portée du peuple et de valoriser les artistes du terroir. Elle est marquée par la mise en place des premiers festivals annuels de Fort-de-France en 1972, avec la collaboration de Jean-Marie Serreau et Yvan Labéjof, puis la mise en place d'une structure culturelle permanente grâce à l'installation au Parc Floral de Fort-de-France et dans les quartiers, pour la première fois en Martinique d'une équipe professionnelle autour de Yves Marie Séraline missionné pour cette tâche, à partir d'. En 1976, à partir des fondations de l'équipe de l'office de la culture provisoire, ce sera la création officielle du service municipal d'action culturelle (Sermac) dirigé jusqu'en 1998[33] par l'un de ses enfants, Jean-Paul Césaire, qui par le biais d'ateliers d'arts populaires (danse, artisanat, musique) et du prestigieux Festival de Fort-de-France, met en avant des parts jusqu'alors méprisées de la culture martiniquaise. Le Sermac est dirigé depuis quelques années par Lydie Bétis. Cette même année, il reçoit Léopold Sédar Senghor son ami et président du Sénégal à Fort-de-France.
Son Discours du colonialisme fut pour la première fois au programme du baccalauréat littéraire (épreuve de lettres en Terminale) en 1995, avec le Cahier d'un retour au pays natal.
Aimé Césaire s'est retiré de la vie politique (et notamment de la mairie de Fort-de-France en 2001, au profit de Serge Letchimy), mais reste un personnage incontournable de l'histoire martiniquaise jusqu'à sa mort. Après le décès de Senghor, il est resté l'un des derniers fondateurs de la pensée négritudiste[réf. nécessaire].
Jusqu'à sa mort, Aimé Césaire a toujours été sollicité et influent. On notera sa réaction à la loi française du 23 février 2005 sur les aspects positifs de la colonisation qu'il faudrait évoquer dans les programmes scolaires, loi dont il dénonce la lettre et l'esprit et qui l'amène à refuser de recevoir Nicolas Sarkozy. En , Aimé Césaire revient sur sa décision, à la suite de la médiation de Patrick Karam[réf. nécessaire], et reçoit Nicolas Sarkozy puisque l'un des articles les plus controversés de la loi du a été abrogé. Il commente ainsi sa rencontre : « C'est un homme nouveau. On sent en lui une force, une volonté, des idées. C'est sur cette base-là que nous le jugerons[34]. » À la suite de cette rencontre, Patrick Karam obtiendra du ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy qu'il agisse pour donner le nom Aimé Césaire à l'aéroport de Martinique[35]. Durant la campagne de l'élection présidentielle française de 2007, il soutient activement Ségolène Royal, en l'accompagnant lors du dernier rassemblement de sa vie publique. « Vous nous apportez la confiance et permettez-moi de vous dire aussi l'espérance[36] ».
Rétrospectivement, le cheminement politique d'Aimé Césaire apparaît étrangement contourné, en contraste avec la pensée de la négritude qu'il a développée par ailleurs. Tour à tour assimilationniste (départementaliste), indépendantiste et autonomiste[1] (sans que l'on sache précisément ce qu'il entendait par là), Césaire semble avoir été davantage à la remorque des initiatives prises par les gouvernements métropolitains (en matière de décentralisation tout particulièrement) qu'un élément moteur de l'émancipation de son peuple. Il restera sans doute dans les mémoires comme le « nègre fondamental » et comme l'un des grands poètes de langue française du XXe siècle, mais non comme un chef politique ayant véritablement influencé son époque[37].
Dès l'annonce de sa mort, de nombreuses personnalités politiques et littéraires lui ont rendu hommage comme le présidentNicolas Sarkozy, l'ancien président sénégalais Abdou Diouf ou l'écrivain René Depestre.
Des obsèques nationales[41] ont été célébrées le à Fort-de-France, en présence du chef de l'État. Un grand discours a été prononcé par Pierre Aliker, son ancien premier adjoint à la mairie de Fort-de-France, âgé de 101 ans. Le président de la République n'a pas donné de discours mais s'est incliné devant la dépouille, devant plusieurs milliers de personnes réunies au stade de Dillon[42]. Il est inhumé au cimetière La Joyaux près de Fort-de-France. Sur sa tombe sont inscrits des mots choisis par Aimé Césaire lui-même et extraits de son Calendrier lagunaire :
« La pression atmosphérique ou plutôt l'historique
Agrandit démesurément mes maux
Même si elle rend somptueux certains de mes mots[43] »
Surnommé « le nègre fondamental », il influencera des auteurs tels que Frantz Fanon, Édouard Glissant (qui ont été élèves de Césaire au lycée Schœlcher), le guadeloupéen Daniel Maximin et bien d'autres. Sa pensée et sa poésie ont également nettement marqué les intellectuels africains et noirs américains en lutte contre la colonisation et l'acculturation.
Parcours politique
Aime Césaire était député de la Martinique de 1945 à 1993. Il se fait élire pour la première fois pour participer à la première Assemblée constituante de la Quatrième République en 1945 et sera réélu pour toutes les législatures suivantes jusqu’en 1993. Cette année, il ne se représente pas et soutient le candidat qui le remplacera : Camille Darsières.
En plus de son mandat de député, Aimé Césaire est élu en 1945 maire de Fort-de-France en succédant à Victor Sévère. En 2001, il ne se représente pas et Serge Letchimy lui succède. Durant cette période, entre 1983 et 1988, il occupe le siège de président du conseil régional de la Martinique, et délègue ses responsabilité à son successeur à ce poste, Camille Darsières[44].
1994La Poésie, Seuil, Paris, 1994. (Ce volume, qui compile toute l'œuvre poétique de l'auteur, figure au programme de l'agrégation de lettres modernes de 2009 à 2011, au sein du thème de littérature comparée intitulé Permanence de la poésie épique au XXe siècle).
2010Sept poèmes reniés suivi de La Voix de la Martinique, édition bibliophilique (David Alliot éditeur), Paris, 2010
« Conscience raciale et révolution sociale », L’Étudiant noir, journal mensuel de l'association des étudiants martiniquais en France, mai- http://www.letudiantnoir.com/
1948Esclavage et Colonisation, Presses universitaires de France, Paris, 1948, réédition : Victor Schœlcher et l'abolition de l'esclavage, Éditions Le Capucin, Lectoure, 2004
En 2002, le chanteur martiniquais Éric Virgal compose Aimé Césaire sur son album ZikZag.
En 2008, le chanteur Abd Al Malik lui dédie une chanson nommée Césaire (Brazzaville via Oujda), tirée de son album Dante, dans laquelle il récite en conclusion le poème de Césaire Dorsale Bossale.
En 2014, le groupe de dub français DUB K'2 utilise un extrait de son discours sur le colonialisme dans son morceau Terre N Air.
En 2015, le rappeur Youssoupha lui dédie le morceau Négritude et y fait plusieurs fois références de manière générale sur l'album qui porte le même nom[51].
En 2015, le rappeur Lino le mentionne dans le morceau Requiem.
En 2016, le rappeur Kery James lui fait référence sur le morceau Musique nègre, en collaboration avec Youssoupha et Lino.
Le rappeur Booba, le mentionne et y fait référence sur les morceaux Comme une étoile, Top Niveau, Parlons Peu et OKLM.
1976 : Martinique, Aimé Césaire, un homme une terre, (52 min), documentaire de Sarah Maldoror avec la participation de Michel Leiris, CRS, « Les amphis de la cinquième »
1986 : Miami, Martinique, Aimé Césaire, le masque des mots, (52 min), documentaire de Sarah Maldoror
1991 : La Manière Nègre ou Aimé Césaire, chemin faisant, (80 min), documentaire de Jean Daniel Lafond, Québec
1994 : Aimé Césaire, une voix pour l'histoire, réalisé par Euzhan Palcy. Ce documentaire se divise en 3 parties :
L'île veilleuse[54]: Le premier volet retrace, à travers des témoignages d'hommes politiques et d'intellectuels, d'images d'archives et de photos, l'engagement du poète Aimé Césaire au service de la négritude.
Au rendez-vous de la conquête[55] : Le deuxième volet débute par les années de formation intellectuelle du poète et finit avec les années 1950. Témoignages, archives et lectures de textes du poète et de l'homme engagé.
La force de regarder demain[56] : Le dernier volet aborde les problèmes actuels du « grand cri nègre ». Archives, témoignages et lectures d'extraits des œuvres du poète et de l'homme de théâtre émaillent les interviews.
2006 : Césaire raconte Césaire, DVD, par Patrice Louis, LivresAntilles.com
David Alliot, Aimé Césaire le nègre universel, Gollion (Suisse), Infolio, 2008
David Alliot, Le Tapuscrit du Cahier d'un retour au pays natal d'Aimé Césaire, Paris, Assemblée nationale, 2008
David Alliot, Le communisme est à l'ordre du jour, Aimé Césaire et le PCF, de l'engagement à la rupture, Paris, Pierre-Guillaume de Roux Éditeur, 2013.
José Alpha, Aimé Césaire, Paroles et silences, Fort-de-France, K. Éditions, 2013.
Bernadette Cailler, Proposition poétique, une lecture de l'œuvre d'Aimé Césaire, Sherbrooke, (Québec), Naaman, 1976 ; Nouvelles du Sud, Paris, 2000
Gilles Carpentier, Scandale de bronze, lettre à Aimé Césaire, Paris, Seuil, 1994
Gérard Cogez, La Tragédie du roi Christophe d'Aimé Césaire, Paris, Champion, collect. « Entre les lignes », 2016.
Gérard Cogez, Le Théâtre de... Aimé Césaire, Lausanne, Éditions Ides et Calendes, 2018.
Raphaël Confiant, Aimé Césaire. Une traversée paradoxale du siècle, Paris, Stock, 1994
Daniel Delas, Portrait littéraire, Paris, Hachette, 1991
Diop Papa Samba, La Poésie d'Aimé Césaire. Propositions de lecture, Honoré Champion, 2011
Buata Malela, Aimé Césaire et la relecture de la colonialité du pouvoir, préface de Jean Bessière, Paris, Anibwe, coll. « Liziba », 2019
Clément Mbom, Le Théâtre d'Aimé Césaire ou la Primauté de l'universalité humaine, Paris, Nathan, 1979
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Aimé Césaire ou l'Athanor d'un alchimiste. Actes du premier colloque international sur l'œuvre littéraire d'Aimé Césaire, Paris, 21-, Paris, Éditions caribéennes, 1987
Césaire 70, travaux réunis et présentés par Mbwil a Mpaang et Martin Steins, Paris, Silex, 2004
Jacqueline Leiner, (éd.), Soleil éclaté, mélanges offerts à Aimé Césaire à l'occasion de son soixante-dixième anniversaire, Tübingen, G. Narr, 1985.
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↑« En Martinique M. Camille Darsières va succéder à M. Aimé Césaire à la présidence du conseil régional », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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VenticanoKomuneComune di VenticanoLokasi Venticano di Provinsi AvellinoNegaraItaliaWilayah CampaniaProvinsiAvellino (AV)Luas[1] • Total14,16 km2 (5,47 sq mi)Ketinggian[2]375 m (1,230 ft)Populasi (2016)[3] • Total2.532 • Kepadatan180/km2 (460/sq mi)Zona waktuUTC+1 (CET) • Musim panas (DST)UTC+2 (CEST)Kode pos83030Kode area telepon0825Situs webhttp://www.comune.venticano.av.it Venticano adala…
English footballer Jim Rollo Rollo in 2019Personal informationFull name James Stuart RolloDate of birth (1976-05-22) 22 May 1976 (age 47)Place of birth Wisbech, EnglandPosition(s) DefenderTeam informationCurrent team Bath City (assistant manager)Senior career*Years Team Apps (Gls)1995–1996 Walsall 2 (0)1996–1998 Cardiff City 37 (0)1997 → Bath City (loan) 4 (0)1998 → Ebbw Vale (loan) 8 (0)1998–1999 Forest Green Rovers 32 (0)1999 → Bath City (loan) 4 (0)1999–2001 Clevedon Town 9…
Eurovision Song Contest 2001Country RussiaNational selectionSelection processInternal selectionSelection date(s)Artist: 4 April 2001[1]Song: 13 April 2001Selected entrantMumiy TrollSelected songLady Alpine BlueSelected songwriter(s)Ilya LagutenkoFinals performanceFinal result12th, 37 pointsRussia in the Eurovision Song Contest ◄2000 • 2001 • 2002► Russia participated in the Eurovision Song Contest 2001 in Copenhagen, Denmark. The Russian entry w…
Cartersville redirects here. For other places with the same name, see Cartersville (disambiguation). City in Georgia, United StatesCartersville, GeorgiaCityCartersville City Hall SealLogoLocation in Bartow County, GeorgiaCartersvilleLocation of Cartersville in Metro AtlantaCoordinates: 34°11′N 84°48′W / 34.183°N 84.800°W / 34.183; -84.800CountryUnited StatesStateGeorgiaCountyBartowIncorporated1850Named forFarish Carter[1][2]Government • …
Сухопутные войска Израиляивр. זרוע היבשה Эмблема сухопутных войск Израиля Годы существования 1948 — н. в. Страна Израиль Входит в Армия обороны Израиля Включает в себя Пехотные войска ИзраиляБронетанковые войска ИзраиляАртиллерийские войска ИзраиляИнженерный …
This is a dynamic list and may never be able to satisfy particular standards for completeness. You can help by adding missing items with reliable sources. George Miller awards Academy Awards 1 6 BAFTA Awards 1 1 Golden Globe Awards 1 3 The article is a List of awards and nominations received by George Miller, the Australian film director, screenwriter, producer, and former medical doctor. He has received numerous accolades including an Academy Award, a BAFTA Award, and a Golden Globe Award. Mill…
1923 short story by H. P. Lovecraft The Rats in the WallsShort story by H. P. LovecraftText available at WikisourceCountryUnited StatesLanguageEnglishGenre(s)Horror, adventurePublicationPublished inWeird TalesMedia typePrint (magazine)Publication dateMarch, 1924 The Rats in the Walls is a short story by American author H. P. Lovecraft. Written in August–September 1923, it was first published in Weird Tales, March 1924.[1] Plot In 1923,[2] an American named Delapore, the last de…
Election in South Dakota Main article: 1920 United States presidential election 1920 United States presidential election in South Dakota ← 1916 November 2, 1920 1924 → Nominee Warren G. Harding James M. Cox Parley P. Christensen Party Republican Democratic Nonpartisan League Alliance Farmer–Labor Home state Ohio Ohio Illinois Running mate Calvin Coolidge Franklin D. Roosevelt Max S. Hayes Electoral vote 5 0 0 Popular vote 110,692 35,938 34,707 P…
Point Clear, Alabamatempat penetapan sensusNegaraAmerika SerikatNegara bagianAlabamacountyBaldwinLuas • Total5,7 sq mi (14,7 km2) • Luas daratan5,7 sq mi (14,7 km2) • Luas perairan0 sq mi (0 km2)Ketinggian10 ft (3 m)Populasi (2000) • Total1.876 • Kepadatan329,1/sq mi (127,6/km2)Zona waktuUTC-6 (Central (CST)) • Musim panas (DST)UTC-5 (CDT)Kode pos36564Kode area…
Nehemiah R. Knight Nehemiah Rice Knight, född 31 december 1780 i Cranston, Rhode Island, död 18 april 1854 i Providence, Rhode Island, var en amerikansk politiker. Han var guvernör i Rhode Island 1817-1821. Han representerade sedan Rhode Island i USA:s senat 1821-1841. Fadern Nehemiah Knight var ledamot av USA:s representanthus 1803-1808. Knight var ursprungligen demokrat-republikan. Han efterträdde 1817 William Jones som guvernör. Han efterträddes 1821 av William C. Gibbs. Senator James B…
Ancient city & Catholic titular see in Algeria Roman Empire - Mauretania Caesariensis (125 AD) Floriana, Mauritania was an ancient Roman–Berber civitas in the province of Mauretania Caesariensis in Africa Proconsulare. It existed during the Vandal Kingdom, Byzantine Empire, and Roman Empire. The town of Floriana has been tentatively identified with ruins at Letourneux, Derrag in northern Algeria.[1] Bishopric The Roman town of Floriana, was the seat of an ancient Roman Catholic dio…
Americo Porfidia Deputato della Repubblica ItalianaLegislaturaXV, XVI Gruppoparlamentare Italia dei Valori fino al 7 gennaio 2009 Gruppo misto fino al 21 dicembre 2010 Noi Sud fino al 20 gennaio 2011 Iniziativa Responsabile fino al 3 novembre 2011 Gruppo misto dal 3 novembre 2011[1][2] CoalizionePD-IdV Incarichi parlamentari IV COMMISSIONE (DIFESA) dal 14/05/08 al 30/01/09 IV COMMISSIONE (AFFARI SOCIALI) dal 30/01/09 al 13/10/10 IV COMMISSIONE (DIFESA) dal 13/10/10 COM…
Men's biathlon sprintat the XV Olympic Winter GamesVenueCanmore Nordic CentreDates23 FebruaryCompetitors72 from 22 nationsWinning time25:08.1Medalists Frank-Peter Roetsch East Germany Valeriy Medvedtsev Soviet Union Sergei Tchepikov Soviet Union← 19841992 → Biathlon at the1988 Winter OlympicsIndividualmenSprintmenRelaymenvte The Men's 10 kilometre sprint biathlon competition at the 1988 Winter Olympics was held on 23 February, at Canmore Nordic C…
Fijian footballer (born 1987) Roy Krishna Krishna in 2016Personal informationFull name Roy Christopher Krishna[1]Date of birth (1987-08-30) 30 August 1987 (age 36)[1]Place of birth Labasa, FijiHeight 1.69 m (5 ft 7 in)[2]Position(s) StrikerTeam informationCurrent team OdishaNumber 21Senior career*Years Team Apps (Gls)2006–2007 Labasa 10 (7)2008–2013 Waitakere United 75 (55)2013 Auckland City 4 (1)2014–2019 Wellington Phoenix 122 (51)2019–2020 A…
Extinct genus of mammals DiorocetusTemporal range: Miocene PreꞒ Ꞓ O S D C P T J K Pg N Restored skull of a juvenile D. hiatus Scientific classification Domain: Eukaryota Kingdom: Animalia Phylum: Chordata Class: Mammalia Order: Artiodactyla Infraorder: Cetacea Family: †Pelocetidae Genus: †DiorocetusKellogg, 1968 Species D. chichibuensis D. hiatus D. shobarensis Diorocetus is an extinct genus of baleen whale, belonging to the family Diorocetidae. Fossils are found in Miocene-aged marine s…
State park in Colorado, United States Castlewood Canyon State ParkRemnants of Castlewood DamColoradoLocationDouglas County, Colorado, USANearest cityCastle Rock, COCoordinates39°19′47″N 104°44′19″W / 39.32972°N 104.73861°W / 39.32972; -104.73861Area2,621 acres (10.61 km2)Established1964Visitors252,422 (in 2021)[1]Governing bodyColorado Parks and Wildlife Castlewood Canyon State Park is a Colorado state park near Franktown, Color…
Questa voce sull'argomento guerra è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Segui i suggerimenti del progetto di riferimento. L'educazione e l'addestramento militare sono dei processi volti a stabilire e migliorare le capacità del personale militare nei propri rispettivi ruoli. Può essere volontaria o obbligatoria, a seconda dei casi: forze armate senza appropriato addestramento, anche se numerose e bene organizzate, non potrebbero agire con adegu…