Printemps, Asie mineure : Nicomède IV de Bithynie, poussé par le légat Aquilius qui vient de le rétablir sur son trône, ravage la Paphlagonie pontique pour payer ses protecteurs romains, ce qui déclenche la première guerre de Mithridate[4]. Mithridate VI, roi du Pont, après l’échec de négociations avec Rome, occupe la Cappadoce pour y rétablir son fils Ariarathe IX, et après deux victoires décisives, l'une sur Nicomède sur la rivière Amnias, l’autre sur Aquilius à Protopachion, occupe la Bithynie[5].
Lex Plautia Papiria : le droit à la citoyenneté romaine est étendu à toute l'Italie. Rome l'étend aux alliés de la Cisalpine qui étaient restés fidèles lors de la Guerre sociale (Lex Pompeia) puis aux Italiens révoltés qui se soumettent dans les 60 jours[8]. Pour conserver la majorité électorale aux anciens citoyens, le Sénat romain inscrit les nouveaux citoyens dans huit des anciennes tribus ou dans dix tribus nouvellement créées[2]. Le conflit se déplace. À la lutte pour la citoyenneté se substitue la lutte pour l’égalité des suffrages.
↑Claude Nicolet, J.M. Bertrand, Rome et la conquête du monde méditerranéen : 264-27 avant J.-C... Genèse d'un empire, vol. 2, Presses universitaires de France, (présentation en ligne)