Printemps, deuxième guerre médique : début de l'invasion de la Grèce par les Perses. Une immense armée, dirigée par Xerxès Ier franchit l'Hellespont sur deux ponts de bateaux, appuyée par une flotte qui atteint la Thessalie en longeant la côte[1]. Les Perses (environ 250 000 hommes) et les Grecs se font face au sud de la Thessalie, les Grecs occupant une forte position défensive aux Thermopyles. Mais une trahison permet à Xerxès Ier, en juillet, de contourner les Grecs dans la montagne obligeant ces derniers à faire retraite vers le sud laissant à Léonidas Ier, roi de Sparte et à ses 300 Spartiates ainsi qu'à 700 Thespiens le soin de retarder au maximum les Perses en faisant le sacrifice de leur vie[2].
Les Perses, pour éviter un nouveau désastre au mont Athos, mettent trois ans à creuser un canal au nord de la presqu’île. Ils lancent des ponts sur le Strymon, établissent un port à l’embouchure du fleuve et constituent des entrepôts de grains en Thrace et en Macédoine. Deux ponts de bateaux sont placés sur l’Hellespont. Détruits par une tempête, ils sont reconstruits par le grec Harpale et permettent le passage de l’armée en Europe[3].
Bataille navale du cap Artémision, situé au nord de l'ile d'Eubée, entre Perses et Grecs. La flotte grecque commandée par Eurybiade de Sparte y tient tête pendant environ 3 jours à la flotte perse. Elle se replie à Salamine à l’annonce de la mort de Léonidas.
première guerre gréco-punique : Térillos, tyran d’Himère, chassé par Agrigente, avait fait appel à la fois au Carthaginois Hamilcar et à Anaxilas, tyran de Rhêgion, auquel la possession de Zancle (Messine), permettait de contrôler les détroits. Agrigente fait appel à Syracuse pour chasser les Carthaginois, qui cessent pendant 70 ans de s’intéresser à la Sicile et doivent se réfugier au sud de l'île, en particulier à Soloïs (Solonte). La défaite de Carthage conduit à l'abolition de la monarchie.
21 septembre[10] : prise par les Perses, Athènes est incendiée et les habitants qui sont restés massacrés.
29 septembre : les Athéniens défont la marine perse à Salamine[1]. Plus de 1000 trirèmes perses participent à la bataille contre 380 athéniennes. L'armée perse se retire pour ses quartiers d'hiver en Thessalie. Xerxès Ier laisse le commandement à son beau-frère Mardonios et retourne en Perse. Les Grecs reprennent une partie des Cyclades, qu’ils mettent à contribution.
2 octobre : Éclipse solaire visible en Grèce[11], en phases partielles (~60 à 70%) d'une éclipse annulaire (passant plus au sud)[12].
↑François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates, Paris, Moreau, (présentation en ligne)
↑Apostolos Dascalakis, Problèmes historiques autour de la bataille des Thermopyles, École française d'Athènes, éd. E. De Boccard,
↑Jeannine Boëldieu-Trevet, Commander dans le monde grec au Ve siècle avant notre ère, Besançon, Presses Univ. Franche-Comté, , 294 p. (ISBN978-2-84867-188-8, présentation en ligne)
↑Lucien X. Polastron, Livres en feu : histoire de la destruction sans fin des bibliothèques, Éditions Denoël, (lire en ligne)
↑François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monuments, avant l'ère chrétienne…, Moreau, (présentation en ligne)
↑B. de Koehne, Description du musée de feu le prince Basile Kotschoubey d'après son catalogue manuscrit et recherches sur l'histoire et la numismatique des colonies grecques en Russie ainsi que des royaumes du Pont et du Bosphore Cimmérien, vol. 1, Imprimerie des papiers de la couronne, (présentation en ligne)