Loi « Ogulnia » : les charges magistrales des collèges des pontifes et des augures deviennent accessibles à la plèbe à la suite d'un plébiscite organisé par Ogulnius[2]. Toutes les magistratures sont désormais accessibles aux plébéiens à Rome.
Siège de la ville de Nequinum, près de l'actuelle Narni, en Ombrie[2].
Séleucos Ier fonde une soixantaine de villes dont 16 Antioche et 9 Séleucie[4]. Les fondations ne sont pas toujours des créations ex nihilo, mais parfois des synœcismes de villages, l’élévation d’une bourgade indigène à la dignité de cité, ou un simple changement de nom. Ces cités sont des poleis, avec un territoire, une autonomie municipale (justice et finances), des magistrats. Elles sont toutefois soumises à la surveillance d’un gouverneur (épistate) et reçoivent parfois une garnison. Le roi participe à la construction des édifices publics et octroie des privilèges qui accroissent leur indépendance, comme l’asylie ou l’inviolabilité. Les cités favorisent l’essor économique. Elles permettent l’implantation de troupes en gardant les axes de circulation et les points stratégiques. Elles diminuent la résistance indigène en morcelant les anciennes satrapies entre les cités. Enfin, elles répandent en Orient la civilisation grecque.