Reddition d'Ambracie[1] ; les Étoliens acceptent de traiter. Ils doivent payer 500 talents, subordonner désormais leur politique à celle de Rome, et renoncer à Céphalonie, Œniadæ et Lamia comme à leur suzeraineté sur l'amphictyonie de Delphes[4].
Manlius Vulso, envoyé en Asie Mineure, mène une campagne contre les Galates, qui ont participé à la guerre aux côtés d'Antiochos III ; il bat les Tolistoboges sur le mont Olympe en Mysie, puis avance sur Ancyre où les Trocmes et les Tectosages entament des pourparlers de paix mais utilisent le délai pour évacuer les non-combattants sur la rive orientale de l'Halys et tentent une embuscade contre le consul, qui échoue ; ils sont défaits une nouvelle fois dans les montagnes et fuient à l'est se l'Halys[4].
Lucius Baebius Dives est élu préteur en 189 av. J.-C. et reçoit le commandement de l’Hispanie citérieure. Il doit y transférer des renforts (1 000 légionnaires et 50 cavaliers romains, 6 000 légionnaires et 200 cavaliers latins). Cette petite armée fait route vers l’Hispanie par la voie terrestre mais tombe dans une embuscade en traversant la Ligurie, région montagneuse et hostile à l’autorité romaine. Baebius, blessé, perd une grande partie de ses troupes et se réfugie à Marseille avec une faible escorte. Il y meurt trois jours après. Les Marseillais envoient une ambassade informer le Sénat romain de ce désastre et le propréteur d’Étrurie, P. Junius Brutus, est désigné pour remplacer Baebius en Hispanie [7],[8].
↑(en) Norman Yoffee, Negotiating the past in the past : identity, memory, and landscape in archaeological research, Tucson, University of Arizona Press, , 267 p. (ISBN978-0-8165-2670-3, présentation en ligne)